
mise en scène et scénographie . Jacques David
interprétation : Dominique Jacquet
assistante : Jojo Armaing
lumières : Jacques David
costume : Dominique Jacquet
Une journée pleine de rebondissements comme il se doit ! Cette femme retrouve sa fille qu’elle croyait morte ! Elle va au marché et un forcené tire dans le tas, va chez la doctoresse qui lui conseille un complexe vitaminé, accueille au Secours Populaire où elle s’active un vieux veuf qui veut un costume neuf pour enterrer son épouse etc …
A Dominique Jacquet et Jacques David, à propos des représentations de BABETTE à La Flèche à Paris
« J’ai été saisi, stupéfait quand j’ai assisté au spectacle BABETTE ! J’avais entendu le texte lu par Dominique Jacquet plusieurs fois et j’avais été très heureux… mais là dans la petite salle de « la Flèche » j’ai vu la force, la volonté de vie d’une femme ordinaire en imper entre enfer et purgatoire (l’actrice est dans et hors de l’espace éclairé) qui expose « son âme » qui dit tout vite et fort, comme celle qui va tomber ou mourir et qui « avoue » son crime : oublier son enfant dans la voiture à une station d’essence… et la voilà l’enfant qui est devenue grande et qui réapparaît… on entend alors « l’épopée » que sont ces retrouvailles… et ce n’est pas simple… et cette formidable BABETTE est jouée par la formidable Dominique Jacquet mise en scène de façon étonnante par Jacques David… tous deux font surgir un monde de folie et de farce…(on rit beaucoup) c’est un «grand spectacle de l’humanité » que j’ai savouré… en à peine 1 heure se jouent les mille facettes d’une femme comme toutes les femmes, vraie, sincère, naïve, lucide, en détresse, en amour, en doutes, en vie … c’est beau comme un poème, comme une aria, comme 1 sculpture de Giacometti, 1 tableau de Balthus. C’est universel, c’est magnifique. Je leur dis à ces 2 la : merci merci et bravo mille fois. »
Philippe Minyana (octobre 2022)






LA PRESSE EN PARLE
« La journée particulière d’une femme ordinaire : sous la banalité, comédie noire et tragédie grecque…
Sacré bonne femme, la Babette. Vieillissante mais battante, ordinaire et extraordinaire, portée et transcendée par une Dominique Jacquet à la crinière blonde à la Gena Rowlands, au phrasé rauque à la Judith Magre.Il n’y a que Philippe Minyana, aujourd’hui, pour faire poème épique et musique jazzy du langage quotidien et luxurieusement pauvre de ceux qu’on appelait « les petites gens ». Et légende flamboyante de leur existence. (…)Avec son incendiaire art du rythme, des silences, des ruptures, Minyana révèle nos extravagances cachées, nos névroses tapies. Son monologue a la violence des tragédies grecques comme l’humour vache des comédies noires. Il tourne simplement autour de l’amour impossible. » Telerama – La chronique de Fabienne Pascaud
L’amitié et le goût du travail partagé ont concouru à la création Babette, texte de Philippe Minyana (…) (Dominique Jacquet) distille, avec un art subtil du dire volubile, sur le ton du constat, cette partition superbement composée sur la vie quotidienne d’une femme ordinaire qui ne l’est pas. Les gens simples, par bonheur, sont toujours compliqués. L’Humanité – Jean-Pierre Léonardini
Sous la direction de Jacques David qui impulse une tonalité de farce folle (…), (Dominique Jacquet) … Aguerrie et talentueuse comédienne, (…) délivre superbement soliloques, réflexions impertinentes, délivrance d’extraits de sa pseudo-philosophie personnelle et scènes dialoguées à une voix, qui dessinent cette figure de femme ordinaire à la bouleversante humanité. Froggy’s Delight – MM
L’actrice « est » Babette et fait siens ses mots crus, son humour, sa capacité de résilience et sa sensibilité cachée. Une belle personne brillamment incarnée… Théâtredublog.fr – Mireille Davidovici