de Markus Köbeli
traduction de l’allemand Jean Launay
mise en scène et scénographie Jacques David
éclairage Philippe Lacombe
costumes Chantal Hocdé
avec
Yves Arnault ou Henri Boyer, Hans
Eric Cénat, l’Ordonnateur
Dominique Jacquet, Martha
Karin Palmieri, Anna
Pierre Tessier, Hans Junior
Ce spectacle a bénéficié du soutien de THECIF (aide à la reprise), de la DRAC (aide à la reprise), de la Ville de Paris et d’un partenariat avec le Ministère de l’Agriculture
Editions Théâtrales / Centre Culturel Suisse – Paris
Il a été joué aussi bien à Paris (L’étoile du nord 30 représentations au printemps 2000) qu’en Ile de France, en Régions et à l’étranger, il est inscrit au catalogue d’ACTE 91.
Entre la vallée et les montagnes enneigées, devenues station de ski, il y a la ferme des Holzer. Le Grand-Père, Hans le Père, Martha la mère, Hans Junior le fils et Anna la fille, s’efforcent de maintenir en vie leur exploitation agricole. Ils produisent bien quelques litres de lait, mais l’argent manque. Les cars de touristes grimpent vers les sommets…
Las d’être spectateurs des richesses qui passent, les Holzer, après avoir vendu le pétrin et le rouet, décident de commercialiser leur « environnement intact ». Ils deviennent les acteurs de leur propre vie. De mèche avec M. Hugentobler, transporteur de métier, ils organisent un « arrêt pipi » avec attraction : les gens, moyennant quelque argent, peuvent voir, par les fenêtres de la ferme, vivre une famille paysanne typique. Les Holzer commencent à répéter leur vie quotidienne à la ferme. Scène après scène, le théâtre de leurs relations les révèle à eux mêmes. Sous les mascarades burlesques gronde la tourmente des frustrations. Néanmoins le « peepshow » est un succès et l’argent ne manque plus. Le rythme des peepshow s’accélère et les Holzer se font remplacer par des travailleurs immigrés qui miment l’action sur une bande-son.
L’argent passe, les problèmes subsistent, les Holzer s’en vont. Seul, reste le Grand Père, muet sur son fauteuil. Il reste, dans cette ferme qui n’avait qu’un seul défaut : avoir, entre la terre et le ciel… quatre vaches !